samedi 19 septembre 2009

Bonne année, je suis vivant...!!!! de la part de Charly.

La dernière fois je suis partis, encore plein de certitudes. J'avais choppé le VIRUS en gare de Toulouse, j'ai donc accompli ma première nuit avec l'Alien en moi. Ce fut une grande nuit d'échange entre chacune de mes cellules et VIRUS, chacune s'ouvrait et acceptait H1N1, et les anti-corps se développaient, fallait voir l'état dans lequel j'étais. Fièvre carabinée, toutes les articulations lourdes presque douloureuses, mais c'était pour la bonne cause.
Lundi, je me réveille, si on peut dire, pestiféré. Putain comment faire pour ne pas contaminer mon entourage, si je tousse en oubliant de mettre ma main ou mon coude ? Combien de temps la pièce est infectée ? si je touche, sans m'être lavé les mains un objet, combien de temps il est porteur du virus ?? j'écoute tout ce qui passe sur H1N1 et je peux vous dire qu'entre lundi 31 et mardi 1er septembre, j'en ai entendu des fins connaisseurs, ils parlent pandémie, géopolitique, tout ce qui est prêt, ce qui vas l'être, comment çà va réagir aux pics aux caps aux péninsules, mais RIEN que tchie de vraiment concret pour l'envirusé....T'es seul, avec le regard de ceusses qui pensent que tu peux leur filer...Et faut les comprendre, vue ce que je chargeais, putain le mercredi je tiens plus, un pot du milieu médical m'avait recommandé de faire venir le toubib, histoire de ne pas contaminer la salle d'attente.
Comme je ne suis pas spécialement médicalisé, mon référent habite à 20 bornes de chez moi. Pratique quand si je sors je farcis le monde de mes miasmes. Après une recherche très difficile, fallait voir l'état du malade !!. Je trouve le tube d'un vieux toubib de mon quartier. Je l'appelle vers treize heures, j'ai du le réveiller de sa sieste, il avait la voix endormie, il me dit passez tout à l'heure. Je lui dis que je vais empèguer ses patients. Il me dit VENEZ. OK à tout à l'heure. J'ai mis 20 minutes pour faire les trois cents mètres qui séparent son cabinet de ma piaule.
Je vous passe les détails, sinon qu'il me dit : C'est pas H1N1, si vous voulez je vous roule une pelle vous verrez bien que c'est pas la grippe porcine. En plus a votre age ce ne peut être grave pour 99,99% des cas alors mon cher non vous n'êtes pas pestiféré. Prenez pendant quatre jours ces comprimes: ordonnance antibiotiques et corticoïdes ... Il ne m'a pas dit ce que j'avais. 22€ et 8€ de médocs. Sans me prescrire d'ultra levure. Mes derniers antibiotiques, j'avais due les prendre il y a plus de trente ans.... J'ais compris pourquoi, il ne m'avait pas prescrit d'ultra levure, non remboursée et çà coute 5€60 la boite....Bon comme sur la fin j'avais plus de flore fallait.
Bref mes fréres, comme un c.. j'avais ouvert toutes grandes mes cellules à une bactèrie qu'a faillit m'avoir, et tout doucement je reviens mes sapiens de congénères dans votre monde du vivant à donf...


Remerciements à Hurleleberlu...pour sa participation exceptionnel en direct des Cévennes...



A suivre…/….






vendredi 4 septembre 2009

La véritable histoire des S.E.L. depuis 1994....

Un peu d'histoire... (premier épisode)

Au mois de septembre 1995, lorsque je fus invité pour la première rencontre INTERSEL à Mirepoix, par François Terris, je fus hébergé chez une certaine Françoise M. qui avait d'ailleurs ouvert sa maison à plusieurs sélistes venus des quatre coins de la France. Après une journée d'échanges exceptionnelles où je rencontrais à l'époque presque tous les animateurs de réseaux, et fit la connaissance de Daniel Fargeas qui tenais un stand pour ses fiches écologiques. C'est aussi là que je rencontrais pour la première fois Alain Bertrand, pionner de la coordination des SEL de cette époque.
Mais le lendemain, c'est avec Michel Tavernier que je pris mon petit déjeuner , très riche en conversation avec ce monsieur que je voyais pour la première fois et qui me faisait découvrir : l'Ecosophie.***

Nos chemins se croisèrent à plusieurs reprises , entre autres lors d'une conférence à l'Université de Génève, où était invité Denis Bayon* *(auteur du livre: Les S.E.L. pour un vrai débat) qui me laissa la joie de répondre aux divers questionnements sur les SEL , le dimanche matin , devant 300 personnes rassemblées dans le grand amphi de l'Université de Genève.
Michel Tavernier y était présent aussi et j'ai toujours un petit film sur lui et sur pierre Rabhi qui participait à ce rassemblement genevois.
Depuis Michel nous a quitté, mais laisse derrière lui de nombreux textes et le résultat de ses travaux.

*
LES SEL, pour un vrai débat


Je commande : Les S.E.L. , pour un vrai débat (Yves Michel) A l’aube du XXIème siècle, de nombreux changements s’opèrent tant dans le domaine humain qu’économique et social. Chacun peut prendre conscience du bilan désastreux de notre société capitaliste qui nie toutes valeurs humaines pour laisser la part belle au profit, à la spéculation. Il paraît donc nécessaire, voire urgent, de créer des économies alternatives qui visent une redéfinition de l’argent mettant l’intérêt égoïste de chacun au service de l’intérêt de la communauté : les S.E.L. en sont un vivant exemple ;ils se singularisent par une économie parallèle sans argent.
Dans son ouvrage, l’auteur Denis Bayon (économiste et chercheur à l’université de Lyon), nous présente ces Systèmes d’Echanges Locaux, leur histoire, leurs règles de fonctionnement, leur but solidaire, leur lutte contre l’exclusion.


Dans une première partie, l’écrivain va démontrer la simplicité de ce mécanisme d’échange et donner quelques exemples pour illustrer son analyse. Cela pourrait être ce voisin qui voudrait bien qu’on l’aide à réparer sa toiture, alors qu’il offre ses services de jardinage... telle autre personne propose sa machine à coudre pour la confection de rideaux alors qu’elle aurait besoin d’un coup de main pour vider son grenier... Ces services ne sont pas gratuits, les comptes de ces échanges se font au moyen d’une unité propre à chaque groupe et dont l’appellation vient de l’imagination des membres du S.E.L. correspondant ; cela peut être des cailloux, des prunes, des grains... Il n’est pas question d’argent, de telle sorte que ceux qui n’en ont pas puissent aussi bénéficier des services et des biens de la communauté qui est limitée à un quartier, un village, une ville.
Denis Bayon met bien en exergue le côté dérangeant de cette économie parallèle pour les institutions en place, ce à quoi elle doit faire face pour se défendre et surtout bien expliquer ce qu’elle est réellement car son avenir dépend de l’interprétation qui sera faite par les pouvoirs publics.

C’est avec un peu d’histoire que le lecteur replacera l’apparition de ces systèmes d’échanges locaux et quelles ont été les raisons de leur émergence. Il est vrai que cette partie du livre semble assez « prise de tête savante » mais elle est indispensable pour une meilleure compréhension des pages suivantes qui vont être consacrées à l’historique des S.E.L. et à leurs moyens de fonctionnement.

L’auteur explique d’une manière claire le mécanisme des S.E.L. qui s’appuie aujourd’hui sur des expériences et des initiatives du passé, ses règles ne sont donc pas nées du hasard. Moult détails sont donnés pour que l’on soit imprégné d’une atmosphère toute particulière, toute nouvelle et que notre imagination nous mette dans l’expectative de toute une société basée sur l’égalité, l’échange, le don. Est-ce utopique ? Ce serait en tout cas une réponse positive aux désirs de notre être intime !
La solidarité, la confiance, le respect, la transparence, la liberté... sont les maîtres mots de ces échanges locaux. Le lecteur trouve des réponses à ses moindres questions et est invité à prendre conscience de la réalité du monde social, économique et humain dans lequel il vit ou survit.
En fermant le livre de Denis Bayon, c’est une bouffée d’espoir qui fera son chemin dans l’esprit de chaque lecteur.

Les S.E.L. s’inscrivent, comme d’autres initiatives, dans un mouvement de déstandardisation de notre société actuelle pour un monde plus humain.


>>Les S.E.L.
Systèmes d’échanges locaux
pour un vrai débat
Par Denis Bayon

>> Editions Yves Michel
Le Souffle d'Or
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